Votre film institutionnel

C’est quoi un film institutionnel ?

On parlera ici d’un format de vidéo réalisé par ou pour une entreprise, une association, un organisme public ou privé, dont l’objectif premier est de mettre en image un projet, une entreprise, une évènement etc.

ça peut être la carte de visite vidéo que l’on glisse partout, sur son site, son Linkedin ou encore sa signature de mail…

Mais ça peut être aussi une vidéo illustrant le projet d’un grand groupe à destination de l’interne ou pour convaincre son comex.

On peut y exposer : 

• L’historique de la société (la date de création, la super idée de départ, les galères surmontées, etc.)
• Les valeurs portées par ses dirigeants et ses collaborateurs (esprit d’équipe, innovation, respect de l’environnement, etc.),
• Les produits ou services majeurs, sans pour autant basculer dans l’infopublicité hardsell,
• Et, surtout, la « raison d’être » de l’entreprise ou du projet. 

À l’inverse d’un spot publicitaire classique (souvent court et punchy), le film institutionnel prend un peu plus son temps. C’est une carte de visite étendue, une pièce maîtresse de communication qui peut durer entre une et cinq minutes. Il s’adresse à des personnes qui ne veulent pas forcément une solution à un problème mais qui veulent en savoir plus sur une entreprise.

L’idée n’est pas de braquer la caméra sur le PDG pendant quinze minutes pour qu’il déballe un discours plein de superlatifs.

Non, non, non. On veut un récit, un fil conducteur, du storytelling pour capter l’attention. 

2.1. Pour humaniser votre marque

Je reviens à ce que j’ai dis juste au dessus : un film institutionnel va permettre d’apporter de l’humain à votre image de marque. Pour cela, il faut qu’on y retrouve absolument des images de vos locaux et de votre équipe. 

En Bnb particulièrement vos prospects auront besoin d’en savoir plus sur les humains qui sont derrière la solution.

Aussi, faire passer un message clé en une ou deux minutes d’images, c’est bien plus percutant qu’un énième PDF de présentation. On a besoin de se projeter.

2.2. Pour sortir du lot et booster la crédibilité

Les contenus bruts à l’iphone pourront convenir comme snack content sur les réseaux. Mais je conseillerai à vos films institutionnels d’être filmés par un professionnel. 

Un peu comme un site internet, le soin apporté à votre film reflétera le soin que vous apporterez à vos clients.

Vous mettez en scène votre équipe, vos locaux, vos projets, votre culture d’entreprise. Et ça rassure.

2.3. Pour afficher vos valeurs (et votre personnalité)

Une vidéo, c’est l’outil parfait pour expliquer en quoi vous êtes différents (et géniaux, tant qu’à faire).

C’est un moyen de vous démarquer, de montrer votre ambiance interne, vos méthodes de travail, vos convictions. On devrait y voir vos employés et responsables s’exprimer, on doit sentir l’esprit d’équipe.

Mais aussi n’hésitez pas à faire témoigner vos clients ou partenaires ! 

2.4. Pour (vraiment) créer l’engagement en interne.

Un film institutionnel peut aussi faire des merveilles en interne.

Par exemple, vous pouvez l’utiliser lors d’un séminaire pour féliciter vos collaborateurs, ou montrer aux nouveaux arrivants ce qui fait l’essence de la société.

C’est un bel outil de marque employeur : plus impactant qu’un PDF de bienvenue, vous montrez directement la “vraie vie” de l’entreprise.

Et si vos salariés y participent, ils se sentent valorisés.

2.5. Pour performer sur le web (merci Google)

Autre atout bonus de la vidéo : le référencement.

YouTube est le deuxième moteur de recherche après Google, et ce dernier met en avant les contenus vidéos pertinents dans ses résultats.

Ça veut dire que si vous optimisez bien votre film (titres, descriptions, tags, etc.), vous pouvez gagner en visibilité. 

Sans compter les partages sur les réseaux sociaux, qui peuvent vous amener plus de trafic.
Bref, un film institutionnel bien pensé peut carrément apporter une belle exposition en ligne.

Maintenant qu’on sait pourquoi faire un film institutionnel, parlons des erreurs à ne pas commettre. 

Parce que, soyons honnêtes, il existe des vidéos corporate tellement in-authentique qu’on pourrait en faire des parodies.

3.1. Le storytelling cheap (ou inexistant)

Il faut une histoire, un angle, une accroche.
Pourquoi pas la vision du fondateur, partir d’un constat et arriver sur le why du projet.
Pourquoi ne pas utiliser l’humour dans sa vidéo ? Ou attaquer avec un angle que l’on a jamais traité (une parodie par exemple ?). 

Le mieux est de rester simple dans le fond. Une vidéo = un message. Mais la forme peut se permettre d’être innovante 

En bref trouvez un fil rouge narratif. Vous n’êtes pas obligé d’engager Spielberg, mais misez sur la sincérité et un minimum de structure scénaristique pensé en amont.

3.2. Une vidéo qui part dans tous les sens

Au-delà de trois ou quatre minutes, l’attention chute dramatiquement (sauf si vraiment vous avez un contenu ultra palpitant). Restez concis. 

Parfois, une minute trente à deux minutes suffisent à faire passer votre message clé. 

Si vous avez plusieurs messages à transmettre faites plusieurs vidéos. Le piège serait par exemple de s’adresser à plusieurs cibles à l’intérieur même d’une seule vidéo !

3.3. Les faux témoignages ou la mise en scène trop “fake”

Évitez de faire de vos collaborateurs de mauvais acteurs crispés devant un prompteur. D’ailleurs ne prenez pas de prompteur 🤓

Une vidéo avec des « heu » sera beaucoup plus humaine et intéressant qu’une vidéo avec des interventions scriptées .  

Si certains sont à l’aise à la caméra, parfait. Sinon, présentez-les naturellement, en action, dans leur environnement.

Votre spectateur n’est pas dupe : il sentira le “forcé” à 100 km à la ronde et vous risquez d’être soit ringard soit louche à vouloir être trop parfait.

6.1. La PME qui dévoile ses coulisses… et cartonne

Une petite entreprise familiale de confiserie hésitait à communiquer sur sa production artisanale, de peur de paraître trop “simple”. Sur les conseils de son agence, elle a lancé un mini-film institutionnel montrant ses confiseurs en action, sa passion pour le local et la qualité. Résultat : la vidéo est devenue virale dans la région, et les commandes ont explosé. Moralité : quand on est authentique et qu’on raconte une belle histoire, ça marche.

6.2. La start-up en mode “pitch vidéo”

Une jeune pousse tech galérait à lever des fonds. Elle a décidé de présenter son concept via une vidéo de 2 minutes : contexte du marché, problème repéré, solution ingénieuse, mini-démonstration de l’appli, et présentation rapide de l’équipe. Les investisseurs ont adoré la clarté et la concision du format. En deux semaines, la start-up avait décroché plusieurs rendez-vous avec des VC intéressés. Comme quoi, parfois mieux vaut un film punchy qu’un slideshow barbant de 50 slides.

6.3. L’effet team-building inattendu

Un grand groupe agroalimentaire a utilisé son film institutionnel d’abord pour l’externe, mais a découvert qu’en interne, ça marchait aussi très fort. Les collaborateurs, fiers de voir leurs métiers et leurs valeurs mises en avant, l’ont partagé à leurs proches. L’entreprise a alors reçu plusieurs CV spontanés et a gagné en cohésion. Le film est même devenu la vidéo d’accueil pour les nouveaux salariés. Et tout le monde s’est reconnu autour de ces images partagées.

Vous avez peur du côté “langue de bois” ? Alors, essayez d’injecter :

1. De l’humour : Un commentaire décalé, une scène où on voit le PDG se tromper de bureau, des petites blagues discrètes… À manier avec subtilité pour ne pas décrédibiliser l’ensemble.
2. Des témoignages sincères : Laissez parler les collaborateurs, voire des clients satisfaits. Le réalisme est un gros atout.
3. Une mise en scène un peu originale : Qui a dit qu’on ne pouvait pas faire un film institutionnel façon “making-of”, ou style documentaire, ou encore en mode “Vis ma vie” d’employé ?
4. Des visuels accrocheurs : Si vous avez la chance de bosser dans un secteur visuellement intéressant (art, design, architecture, construction, etc.), profitez-en pour filmer des scènes impressionnantes.
5. Une bonne musique : Arrêtez la flûte de Pan kitsch, optez pour un morceau qui colle à votre ambiance, quelque chose qui apporte du dynamisme.

Nous pouvons diffuser et encoder un live en direct sur n’importe quelle plateforme. Celle que je recommande souvent à mes clients est Youtube pour sa simplicité d’utilisation côté utilisateur mais aussi sa fiabilité. Cependant si vous avez des demandes précises, je peux proposer une mise en contact avec des partenaires (Vodalys, Momindum ou encore Caast pour le Liveshopping) 

Aujourd’hui, on parle de plus en plus de formats courts, notamment sur TikTok, Instagram Reels, YouTube Shorts, etc. Un film institutionnel, c’est souvent plus long qu’une vidéo de 15 secondes, mais rien ne vous empêche de réaliser une version “courte” (un teaser, par exemple) pour accrocher un public différent. Vous pouvez ainsi décliner votre film sur plusieurs plateformes et formats, et multiplier les points de contact avec vos cibles.

C’est aussi l’occasion de penser interactivité : on voit émerger des vidéos où l’utilisateur peut cliquer pour aller à telle ou telle séquence. Cela demande des compétences plus poussées (et une plateforme adaptée), mais l’engagement peut être très fort.

• Commencez tôt la préparation : Même un film de 2 minutes peut prendre plusieurs semaines à planifier et réaliser.
• Faites un brief détaillé : L’agence ou l’équipe qui va produire la vidéo a besoin de comprendre vos valeurs, votre univers, vos cibles.
• Répétez : Si vous avez des interviews ou des prises de parole, laissez un peu de temps pour que chacun se sente à l’aise.
• Vérifiez vos autorisations : Si vous filmez dans des lieux publics, ou si des passants apparaissent, assurez-vous de respecter le droit à l’image.
• Soyez créatifs : Rien n’oblige votre film à être linéaire ou sérieux. Vous pouvez faire preuve d’originalité (tant que ça reste en accord avec l’ADN de votre entreprise).
• Analysez les retours : Une fois la vidéo publiée, regardez combien de vues, likes, partages, mais aussi demandez un feedback qualitatif (clients, collègues). Rien de tel pour affiner votre stratégie vidéo future.

• Voilà, vous en savez désormais beaucoup sur le film institutionnel. Ce n’est pas juste une “vidéo de com’” : c’est un outil stratégique pour raconter qui vous êtes, faire passer vos messages, valoriser vos équipes, et, au passage, marquer des points sur le web.

  • Réfléchissez à votre angle d’approche (plutôt émotionnel, axé innovation, humoristique, etc.).
  • Identifiez bien vos cibles (investisseurs, clients, futur recrues, grand public…).
  • Mettez de l’authenticité dans votre scénario et votre mise en scène : c’est la clé pour éviter l’effet « pub des années 80 ».
  • Soignez l’aspect technique ou faites-vous accompagner par des pros (son, image, montage).
  • Pensez diffusion (YouTube, site web, réseaux sociaux, salons…).

  Avec ces quelques balises, vous devriez pouvoir vous lancer (presque) sereinement. Et si tout cela vous semble trop compliqué ou chronophage, il existe des agences et des freelances pour vous aider à scénariser, filmer et monter un film institutionnel qui vous ressemble. Dans tous les cas, gardez en tête qu’une vidéo réussie, c’est celle qui raconte réellement votre histoire, dans laquelle vos interlocuteurs se reconnaissent. Et, cerise sur le gâteau, c’est aussi un formidable outil pour attirer la curiosité et donner envie d’en savoir plus sur vous.

  Alors, prêt à passer sous les projecteurs ? Préparez votre clap, votre bonne humeur, et n’oubliez pas : la sincérité reste le meilleur moyen de ne pas piquer les gens au vif (ou de les endormir). Action !

  (Fin de l’article, environ 2 100 mots. Bravo à vous d’avoir tenu jusqu’ici.)

Le tarif d’un film institutionnel peut varier énormément en fonction :

1. 1. Le nombre de jours de tournage.
      C’est le point le plus important. J’en parle dans cet article pour optimiser le prix de votre vidéo il faut mutualiser les tournages.
   2. La distance du tournage. 
      Un tournage éloigné = plus de frais kilométrique et de logement.
   3. Les animations et effets spéciaux que vous souhaitez.
      Une vidéo avec une musique personnalisée, du motion design et déclinée en plusieurs formats coutera forcément plus cher que des options libres de droits.
   4. Enfin la durée de la vidéo.
      En effet, une vidéo plus longue = plus de jours de tournage et surtout plus de jours de montage. 
      En général on peut grossièrement compter que pour 2 minutes de vidéo il y a 1 jour de tournage et 1 jour de montage.

Le sous titrage automatique peut être inclus dans nos prestations. Vous pouvez aussi retrouver notre avis sur l’outil submagic pour générer des sous titres de qualité optimisés pour les réseaux.